04.10.2008 - Le Développement Durable : Tendresse pour nos amies les bêtes
Journée Mondiale des Animaux
Tendresse Pour Nos
Amies Les Bêtes
En matière de protection des
animaux, notre pays accumule un
grand retard. Une bonne partie de
nos citoyens continuent de
manifester envers ces êtres une
relation liée à la nourriture ou une
agressivité non justifiée.
Le
Sans Commentaire
Tandis que l'autre catégorie considère que s'occuper des bêtes est un luxe de société. Mais au-delà de ces deux tendances, il suffit de constater le nombre important de chiens et de chats errants ou d'animaux écrasés sur nos routes pour dire qu'il est temps d'agir. «Nous avons même régressé à l'échelle de l'adoption des animaux, les chiens ne sont toujours pas admis dans nos maisons à quelques exceptions», lance Houssine Nibani, nommé ambassadeur de
A l'échelle nationale, organisations, groupes, refuges pour animaux, lieux de cultes, écoles, clubs et individus sont invités à participer à cet un évènement annuel. Ainsi des associations ont préparé des programmes de sensibilisation du public notamment à la lutte contre la maltraitance des ânes, qui sont utilisés comme moyen de transport dans des conditions lamentables. Ces actions visent également le respect des animaux sauvages dans leur milieu naturels (forêts, réserves, etc.). «Nous lançons un appel aux différents ministères concernés Education nationale, Environnement, Agriculture, pour joindre leurs efforts à travers l'élaboration de partenariat permettant de créer des outils opérationnels afin de divulguer nos messages de sensibilisation dans les écoles, les administrations d'élevage, les zoos et les parcs naturels qui ignorent encore cet événement», ajoute le président de l'«Association AZIR pour la gestion intégrée des ressources» à El Hoceima.
Pour sa part,
Cette association pointe du doigt elle aussi le déficit en matière de droits des animaux. «Il y a très peu de sensibilisation à la protection animale au Maroc du fait de l'ignorance d'une part et d'autre part, des conditions socio-économiques difficiles des propriétaires, qui les empêchent de s'occuper correctement de leurs animaux», indique Abdelhamid Belemlih, président et directeur de
Quant à la lutte contre les animaux indésirables, notamment les chiens et les chats,
Mais pour être efficaces, ces mesures doivent être accompagnées de sanctions à l'encontre des propriétaires ne respectant pas ces règles», souligne M. Belemlih. Pendant ce temps, les défenseurs de la nature dénoncent le manque de signalisation incitant les automobilistes à ne pas écraser les animaux nocturnes (hérissons, par exemple), la disparition des phoques moines sur la cote méditerranéenne à cause de la pêche à la dynamite et les filets maillant dérivants interdits au niveau mondial et qui continuent à tuer des milliers de dauphins et des baleines. Sans parler du marché du trafic des animaux endémiques du Maroc vers l'étranger, ou encore pire leur utilisation comme remède médical traditionnel dont certains animaux rares ou en danger, chez des herboristes traditionnels (atar), qui exercent leur métier dans une impunité totale.
**********************************************************
L'hippothérapie
L'utilisation de certains animaux sélectionnés comme agents dans une grande variété d'approches thérapeutiques est devenu de plus en plus répandue. Deux exemples ont été mis en évidence : chiens de compagnie pour personnes handicapées confinées dans des fauteuils roulants et «l'hippothérapie» ou promenade à dos de cheval dans le cadre d'un programme thérapeutique. Les chiens de compagnie assurent, pour les patients en fauteuil roulant, une source de stimulation sociale qui est en général constante et plus fiable que la plupart des compagnons de l'homme, y compris les conjoints, frères et sœurs, ou thérapeutes.
En outre, un certain nombre d'études empiriques ont démontré que la présence d'un chien de compagnie permet augmenter la quantité et la qualité de l'attention dirigée vers les personnes handicapées à la fois par les personnes familières et les étrangers. Cet effet «d'aimant» des chiens de compagnie peut être un bénéfice notable aux personnes handicapées, parce que la recherche a clairement démontré que les individus avec d'autres handicaps physiques ont tendance à être évités ou ignorés à la fois par les personnes familières et étrangères, par rapport aux personnes non handicapées.
Source : Le Matin
A découvrir aussi
- 20.03.2009 - Groupement Des Communes : Détail d'une meilleure synergie du développement local
- 23.11.2009 - Le projet DESERTEC prend forme avec la société DII
- 12.04.2010 – A Méditer : Les Français de plus en plus allergiques
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1685 autres membres