24.07.2009 - Les piles rechargeables : Une solution pour contribuer à réduire notre empreinte écologique
Les piles rechargeables :
Une solution pour
contribuer à réduire notre
empreinte écologique
*****- Les piles rechargeables se rentabilisent dès
cinq utilisations et qu'elles peuvent
se recharger près de 1000 fois, on continue à
leur préférer dans 95% des cas les piles jetables.
*****- Une pile peut contaminer pendant un
demi siècle
"Si nos demandes se maintiennent à la même cadence, nous aurons besoin, vers le milieu des années 2030, de l'équivalent de deux planètes pour maintenir notre mode de vie" avertit le Fonds Mondial pour
"Si nos demandes se maintiennent à la même cadence, nous aurons besoin, vers le milieu des années 2030, de l'équivalent de deux planètes pour maintenir notre mode de vie" avertit le Fonds Mondial pour
Afin de réduire notre empreinte écologique, une rationalisation des modes de production et de consommation de matières premières et d'énergie s'impose. Les industriels sont bien sûr directement concernés. Mais les particuliers, en tant que prescripteurs de l'offre économique, le sont également ! Les premières mesures consistent tout d'abord à réduire les consommations superflues et à se pencher sur l'impact environnemental des produits achetés. L'exemple le plus concret est probablement celui des produits jetables. Alors que leur bilan environnemental est exécrable, ils sont appréciés dans la mesure où ils sont directement prêts à l'emploi et où ils sont généralement perçus à tort comme économiques à l'achat.
Ainsi, même si les piles rechargeables se rentabilisent dès cinq utilisations et qu'elles peuvent se recharger près de 1000 fois, on continue à leur préférer dans 95% des cas les piles jetables. La fabrication des piles nécessite pourtant une consommation importante d'énergie et de matériaux non renouvelables (aluminium, cadmium, fer, lithium, mercure, nickel, zinc…). A cela s'ajoute que les deux tiers des piles jetables vendues ne sont pas ramenés pour être recyclés. Inquiétant, quand on sait qu'une pile peut contaminer pendant un demi siècle
La première étude comparative des piles jetables et rechargeables (sous forme d'une analyse de cycle de vie d'une pile jetable et d'alcaline et d'un accumulateur Ni-MH avec son chargeur) a été effectuée en 2007 par Bio Intelligence Service et l'ADEME. Cette étude a certes été effectuée à la demande d'Uniross, le leader européen des piles et batteries rechargeables, mais ses résultats ont été confirmés par un Institut allemand reconnu, l'Institut Fraunhofer. Cette étude arrive à la conclusion que pour une quantité équivalente d'énergie produite, les piles rechargeables ont "23 fois moins d’impact potentiel sur les ressources naturelles non renouvelables, 28 fois moins d’impact potentiel sur le réchauffement climatique, 30 fois moins d’impact potentiel sur la pollution de l’air (pollution à l’ozone), 9 fois moins d’impact potentiel sur l’acidification de l’air, et 12 fois moins d’impact potentiel sur la pollution de l’eau". Cette solution écologique ne semble pourtant pas reconnue par le monde de la finance. En effet Uniross subit les conséquences de la crise économique et de la hausse du prix du nickel mais les banques ne répondent pas à son besoin ponctuel de trésorerie. Uniross risque maintenant la liquidation judiciaire. Une illustration concrète du fait que les bénéfices environnementaux ne sont pas pris en compte dans le système économique, même dans un contexte de crise environnementale…
Source : Notre Planète Terre
Auteur :
Laure Marchal
Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de son auteur.
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