11.04.2008 - Les nuages s'accumulent sur le marché immobilier britannique
La Rubrique - A Méditer ... :
Les nuages s'accumulent sur le
marché immobilier britannique
Avec une croissance frappée de plein fouet par la crise financière et des ménages qui peinent de plus en plus à emprunter à des conditions abordables, certains experts commencent à redouter un retournement brutal du marché immobilier britannique.
Alors que le prix moyen d'un home sweet home (toutes catégories et villes confondues) a plus que triplé depuis le milieu des années 1990, s'envolant à
Dernièrement, l'agence de notation financière Standard & Poor's a prévenu que le secteur de l'immobilier en Europe allait subir des «corrections sévères et douloureuses», et notamment en Grande-Bretagne. Jeudi, dans son dernier bulletin économique mondial, le Fonds monétaire international prévenait à son tour que le marché immobilier britannique était à ses yeux surévalué de 30 %, et rangeait le Royaume-Uni parmi «les pays qui paraissent le plus vulnérables à une correction des prix immobiliers».
Des pronostics qui tranchent avec le flegme relatif des analystes de
Mais les nuages ne cessent en effet de s'accumuler. Tout d'abord, la croissance britannique est engagée dans une mauvaise passe, suite aux répercussions de la crise financière, et le gouvernement ne prévoit plus qu'une croissance autour de 2 % en 2008, contre 3 % en 2007. Ce qui devrait peser sur l'emploi et les revenus des Britanniques, en particulier pour les dizaines de milliers d'employés des banques de
Ces
Le cabinet Knight Frank a rapporté au début du mois que la hausse annuelle des prix dans les beaux quartiers de Londres -- ville où le prix moyen d'un logement oscille autour de
Autre menace, la raréfaction du crédit: suite aux déboires enregistrés sur le marché américain des subprimes et à la chute de la banque Northern Rock, les établissements britanniques, qui ont vu leurs propres coûts de financement grimper en flèche, ont resserré brutalement les cordons de leur bourse, et l'offre de prêts s'est réduite comme peau de chagrin. Des banques comme First Direct (filiale de HSBC) ont même cessé de prêter à de nouveaux clients.
De plus, les taux d'intérêt payés par les emprunteurs sont à la hausse, malgré la baisse du taux directeur de
Ce renchérissement du crédit frappe au portefeuille la totalité des emprunteurs, puisque les prêts à taux variables sont la règle en Grande-Bretagne. Ce qui a donné d'ailleurs l'idée au ministre des Finances Alistair Darling de lancer en mars une réflexion avec les banques pour développer les prêts à taux fixe.
Source : Le Devoir
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