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05.09.2008 - Les Valeurs Ancestrales : I - Sidna Mohammed, Sceau des Prophètes

La Rubrique – Les Valeurs Ancestrales :

I - Sidna Mohammed,

Sceau des Prophètes

 

Naissance du Prophète

 

 

Nous nous faisons d'autant plus un devoir de

reproduire des extraits de cette œuvre

intitulée « Sidna Mohammed, Sceau des

Prophètes », d'après la chronique de Tabari

 

Al Madina Al Mounawarra « Médine »

 

Ce fut dans l'année même de l'Eléphant, de l'expédition d'Abraha contre La Mecque que le Prophète vit le jour, le lundi, le douzième jour du mois Rabiâ Premier. Sa mère Amina, fille de Wahb, fils d'Abdou L'Ozza, de la tribu de Zohra et Son père Abdallah, fils d'Abdou L'Mottalib, fils de Haschim, fils d'Abd Manaf.


Quelques-uns disent que Son père mourut pendant que son épouse était enceinte du Prophète, d'autres prétendent que Mohammed avait alors deux ans.

Il y a à côté de la mosquée de La Mecque une maison qu'on appelle maison d'Ibn Youssouf, qui appartenait à la mère du Prophète. C'est dans cette maison qu'Il naquit et demeura jusqu'à ce qu'Il reçût Sa mission et aussi longtemps qu'Il resta à La Mecque. Quant Il partit pour Médine, Aqîl, fils d'Abou Talib, occupa cette maison sans l'aveu du Prophète et la vendit plus tard à un homme des Qoraïschites pour vingt dinars. A ce propos, le Prophète a prononcé une parole qui est devenue proverbiale parmi les Arabes.

 

Lorsque Aqîl embrassa l'islamisme et vint à Médine, il dit au Prophète qu'il avait vendu cette maison. Le Prophète en fut très fâché et garda le silence. Lors de la prise de La Mecque, quand le Prophète fit Son entrée dans la ville avec une nombreuse armée et qu'Il fut près de la ville, Il dit à Abbâs, fils d'Abdou L'Mottalib: «O mon oncle, dans quelle maison de La Mecque descendrai-Je?». Abbâs répondit: «O Prophète de Dieu, dans la maison où Tu es né. Le Prophète dit: «Est-ce que Aqîl m'a laissé une maison?». Cette parole a été reçue parmi les proverbes arabes.

Quelques-uns disent que le Prophète, en quittant La Mecque, rendit à Aqîl la maison qui resta la propriété de la famille de ce dernier jusqu'à l'époque de Haddjadj, fils de Youssouf. Lorsque celui-ci assiégea Abdallah, fils de Zobaïr, dans la ville de La Mecque, le tua et il fut investi par Abdou Melik, fils de Merwan, de la souveraineté du Hedjaz, de La Mecque et de Médine, il y laissa son frère Mohammed, fils de Youssouf, comme son lieutenant et retourna dans l'Iraq.

Mohammed acheta cette maison des descendants d'Aqîl et l'annexa à la mosquée. Cela resta ainsi jusqu'au temps de Haroun Ar-Raschid. Quand Haroun arriva au califat, sa mère, Khaïzerâni, envoya de l'argent à La Mecque pour faire restaurer la mosquée et l'orner et elle ordonna de détacher de la mosquée la maison d'Ibn Youssouf. A présent, cette maison est restée adossée à la mosquée, on l'appelle maison d'Ibn Youssouf. La mère du Prophète a raconté que, quand elle le portait dans son ventre et que, au bout de neuf mois, le temps de sa délivrance approchait, elle vit, dans un songe, un ange descendre du ciel, qui lui dit :

«Celui que tu portes dans ton ventre est le plus grand de tous les hommes et la plus noble de toutes les créatures: quand tu en seras délivrée, donne lui le nom de Mohammed et prononce ces mots: "J'ai recours pour lui au Dieu unique contre la mauvaise influence de tout envieux" ». Elle fit part de ce songe à Abdou L'Mottalib. Ensuite, dans la nuit où le Prophète vint au monde, sa mère regarda et vit qu'Il jaillissait de Lui une lumière rayonnant jusque vers la Syrie et elle vit tous les palais de ce pays et la lumière sortant de Lui rayonnait aussi vers le ciel et atteignait les étoiles. Le lendemain, elle fit appeler Abdou L'Mottalib et lui raconta ce qu'elle avait vu.

Abdou L'Mottalib donna à l'enfant le nom de Mohammed.
Une autre tradition rapporte que, au moment de la naissance du Prophète, toutes les idoles qui se trouvaient dans la ville de La Mecque et dans le temple de la Kaâba furent renversées et tombèrent sur la face  et le feu des mages de tous les «pyrées», dans l'Arabie et dans Perse, s'éteignit dans cette nuit. Dans la même nuit, Nouschirwân vit en songe les tours de son palais renversées. Le grand «mobed» eut un songe dans lequel il vit comment de grands chameaux vigoureux luttèrent contre de petits chameaux arabes en petit nombre, comment ils furent mis en fuite, comment les chameaux arabes passèrent le Tigre, pénétrèrent dans la Perse et s'y répandirent. Le matin, le «mobed» se leva et ne dit le songe à personne  mais son cœur fut très affligé. Le lendemain, on reçut de la Perside la nouvelle que le principal feu s'était éteint dans le «pyrée», dans la même nuit que Nouschirwân avait eu songe.

 

Il y avait mille ans que ce feu ne s'était éteint. Nouschirwân fut stupéfait et dit: «C'est là une grave nouvelle, il faut en avertir le peuple. Il réunit ses ministres, les principaux officiers et les «mobeds» et leur raconta le songe et leur fit lecture de la lettre qui était arrivée de la province de Perse. Le «mobed» dit: «Moi aussi j'ai eu, dans la même nuit, un songe dans lequel j'ai vu des chameaux». Et il raconta son songe et ajouta: «Un grand événement se passe parmi les Arabes. Il viendra de là quelqu'un qui subjugera la Perse et qui triompha de sa souveraineté et de sa religion. Il nous faut quelqu'un des Arabes, connaissant leurs traditions et leurs écrits, que nous puissions interroger à cet égard. Nouschinwân écrivit aussitôt une lettre à Nooman, fils de Moundsir, lui disant: «Envoie-moi un Arabe savant et âgé afin que nous lui demandions quelques choses touchant les traditions arabes».

Il y avait à Hira un chrétien nommé Abou'l-Mesîh, fils d'Amrou le Ghassanide, descendant des rois de Syrie. Cet homme avait déjà vécu trois cent soixante ans; il était très versé dans les anciennes traditions et avait lu beaucoup de livres. Satîh, le devin de Moundsir, l'envoya vers Nouschirawân lui raconta son songe et celui du «mobed» et lui en demande l'explication ainsi que de la cessation du feu des «pyrées». Abou'l-Mesîh dit: « Il surgira parmi les Arabes quelqu'un qui portera la ruine et le malheur en Perse.

 

Je vais me rendre auprès de mon oncle Satîh, le devin du Yémen et de la Syrie, qui est le plus savant homme de toute la terre; je lui demanderai avis et viendrai en informer le roi. Il se rendit donc en Syrie auprès de Satîh, qui demeurait dans une ville située entre la Syrie et le Yémen. Quand il arriva auprès de lui, il le trouva au moment d'expirer. Il lui dit: «Je viens pour t'adresser une question». Satîh dit: «Tu ne viens pas de ton propre mouvement, mais le roi de Perse t'a envoyé; Nouschrwân a eu tel songe, de même son «mobed»  et le feu des «pyrées» s'est éteint. Il t'a fait chercher et t'a demandé l'explication de ces faits et tu ne l'as pas sue; alors il t'a envoyé vers moi. Dis-lui: Il viendra d'entre les Arabes un Prophète dont le pouvoir et la religion règneront en Perse; la souveraineté de la Perse passera à son peuple après sa mort, il y aura encore quatorze rois en Perse, puis leur pouvoir cessera et le pouvoir et la religion de ce Prophète doit naître où il est déjà né». Abdou'l-Mesîh retourna auprès de Kesra. En chemin, il récita en lui-même une pièce de vers très belle, dont on ne sait que quelques vers. Il dit : «Apprête-toi, toi qui es prompt et résolu! La peur et la préoccupation ne t'atteignent pas.

 

Si le royaume est perdu pour les enfants de Sâsân, c'est que la fortune consiste en changements. Dans leur demeure, leurs attaques effrayent les lions féroces, eux, habitants du château, Mihrân et ses frères et les Hormuzd et Schâpour.

Les hommes sont enfants d'un même père, mais lorsqu'ils savent que quelqu'un est diminué, alors il est méprisé et abandonné par eux. Ils sont fils d'une même mère, quant à leur naissance; mais quelques-uns sont favorisés par la Providence. Le bien et le mal se trouvent rattachés ensemble, mais le bien est à suivre, le mal à éviter».

Quand Abdou'l-Mesîh arriva auprès de Kesra et lui rendit la réponse de Satîh, Kesra fut rassuré et dit: «L'essentiel est que rien n'arrivera de mon temps, jusqu'à ce que quatorze rois aient régné après moi, il pourra se passer beaucoup de choses». Le Prophète naquit, comme nous l'avons dit, dans la nuit du lundi. Le lendemain, Abdou L'Mottalib lui donna le nom de Mohammed car son père Abdallah était mort depuis quatre mois, pendant que Mohammed était encore dans le ventre de sa mère. Abdou L'Mottalib reporta l'affection qu'il avait eue pour son fils sur le Prophète. Les principaux habitants de La Mecque avaient la coutume de donner leurs petits enfants en nourrice en dehors de la ville, pour les y faire élever, parce que l'air de La Mecque est pestilentiel, surtout en été.

Dans les montagnes du désert et du Hedjaz, à deux journées de La Mecque, demeuraient les Béni-Saâd Ben-Bekr Ben Hawazin Ben Mansour, des gens pauvres. Chaque année, à l'époque du printemps, ils venaient à La Mecque, emportaiernt les nourrissons jusqu'à ce qu'ils fussent grands et les rapportaient ensuite à leurs parents.

Grâce à l'air et au séjour dans leur pays, les enfants grandissent et devenaient forts et apprenaient à bien parler l'arabe, car la langue des Béni Saâd est la plus pure de toute l'Arabie. Notre Prophète a dit :
« Je suis le plus éloquent des Arabes et des Perses; je suis né de la tribu de Qoraïsch et j'ai été élevé parmi les Béni Saâd ». Abdou L'Mouttalib attendit donc que les femmes des Béni Saâd viennent pour leur confier Mohammed. Mais il y avait encore quatre mois jusqu'à l'époque de leur arrivée. Il avait chez lui une nourrice, nommée Masrou'h, qui avait allaité ses fils et qui, à cette époque, venait d'accoucher. Abdou L'Mouttalib confia le Prophète à cette femme pour qu'elle le nourrisse pendant ces quatre mois. Enfin, les nourrices de Béni Saâd vinrent à La Mecque avec leurs enfants et leurs maris pour prendre des nourrissons.

Cette année, la tribu des Béni Saâd, les foins ayant manqué, était dans une grande misère et les femmes vinrent en plus grand nombre. Il y avait parmi elles une femme nommée Halima, fille d'Abou-Dsouwaïb, appelé Abdallah Ben Al Harith. Son mari s'appelait Harith, fils d'Abou L'Ozza, fils de Rifa'a et était également des Béni Saâd. Cette famille, composée du mari, de la femme, d'un fils et de deux filles, était très pauvre. Elle a eu un autre fils vers l'époque où les femmes de la tribu se rendaient à La Mecque avec leurs maris pour chercher des nourrissons.

Alors Halima dit à son mari: «Mène-moi à La Mecque, peut-être trouverai-je aussi un nourrisson à élever afin que notre position devienne meilleure. Harith avait une chamelle qui lui donnait du lait, mais en très petite quantité, parce qu'elle était épuisée à cause du manque de foin. Il possédait aussi une ânesse, faible et petite, et quelques moutons. Il laissa ses moutons et ses deux filles, nommées l'une Onaïssa, l'autre Djodsâma, sous la garde de son fils aîné Abdallah, fit monter sa femme avec son petit enfant sur l'ânesse et monta lui-même sur la chamelle: ils partirent ainsi pour La Mecque en compagnie des autres femmes qui s'y rendaient.
Ils n'avaient rien à manger en route; Harith et se mit à traire la chamelle et pendant toute la nuit, il ne put en tirer qu'une petite quantité de lait, car elle était épuisée de faim. Il en prit un peu lui-même et en donna à son enfant. Halima sur la chamelle et l'ânesse restèrent en route en arrière de leurs compagnons de voyages. Quand les femmes furent arrivées à La Mecque, elles prirent chacune un nourrisson; mais aucune de celles à qui on présenta le Prophète ne voulut le prendre, disant que c'était un orphelin, n'ayant plus de père et que le nourrice recevait du père différentes gratifications en dehors du salaire : donc, elles ne l'acceptèrent pas et n'eurent pas confiance dans les bonnes paroles et les promesses que leur fit Abdou L'Mouttalib. Celui-ci le présenta aussi à Halima qui le refusa également disant: «J'ai assez de ma propre pauvreté, je n'ai pas besoin d'y ajouter un enfant orphelin».

Toutes ces femmes de Béni Saâd avaient trouvé des nourrissons, excepté Halima. Les femmes se disposèrent à s'en retourner, alors Halima dit: «Je serai honteuse de voyager avec ces femmes qui toutes ont trouvé des enfants, moi n'en ayant pas trouvé, je vais aller prendre cet enfant orphelin pour l'emporter; au moins, je n'aurai pas à avoir honte devant les autres femmes».

Halima, en compagnie de son mari, vint donc auprès d'Abdou  L'Mottalib, reçut le Prophète des mains de sa mère et l'emporta. Le lendemain, ils partirent. Halima monta sur l'ânesse, ayant le Prophète devant elle. L'ânesse marcha rapidement et joyeusement et devança toute la caravane. Les autres femmes dirent à Halima: «Qu'as-tu donc fait à cette ânesse pour qu'elle marche si bien et qu'elle soit devenue si vigoureuse?». Le soir, quand on fit halte, Halima trouva ses deux seins pleins de lait, sans rien manger.

Elle donna le sein droit au Prophète et le sein gauche à son fils et les deux enfants furent rassasiés au grand étonnement de Halima, le mari se mit à traire la chamelle et en tira tant de lait que les deux enfants, le mari et la femme en burent et qu'il en resta. Le mari dit à Halima : «Cet enfant nous a porté bonheur».

Quand ils furent revenus dans leur demeure, la bénédiction attachée au Prophète se répandit sur eux. Chaque soir, leurs moutons rentraient avec du lait, tandis que ceux des autres avaient les «pissecs». Les hommes dirent à leurs bergers: «Faites paître les moutons là où paissent les moutons de Halima». Les bergers répliquèrent: «Nous les faisons paître au même endroit mais partout où les moutons de Halima mettent leur bouche, il apparaît de l'herbe, qu'ils paissent». Le Prophète grandissait autant en un jour qu'un autre enfant en un mois et en un mois qu'un autre en un an.

Quand il eut deux ans, Halima le sevra et la mère du Prophète envoya quelqu'un pour lui rapporter l'enfant. Halima fut très affligée à cause de la bénédiction et de la bonne fortune attachées au Prophète qui s'étaient répandues sur sa maison. Elle prit l'enfant, le mena à sa mère et la pria de le lui laisser encore, en disant : «Sa bénédiction et sa bonne fortune se sont répandues sur ma maison et nous l'aimons beaucoup. L'air de La Mecque est malsain, je crains qu'il ne tombe malade». Elle la supplia et pleura tant que la mère du Prophète le lui laissa. Halima le reprit et le ramena chez elle.

Le Prophète avait de cette nourrice un frère de lait. Un jour, celui-ci alla faire paître les moutons sur la montagne; Mohammed et d'autres petits garçons allèrent avec lui.
Là, après quelque temps, quand la journée fut avancée, il se passa un événement qu'on rapporte de deux manières. Les uns prétendent que Mohammed était éveillé; d'autres qu'il dormait. Trois hommes vêtus de blanc descendirent du ciel, s'approchèrent de Mohammed, le saisirent et le couchèrent sur le côté, lui ouvrirent le ventre, en retirèrent tout le contenu et y cherchèrent quelque chose. Son frère de lait et les autres enfants, voyant cela, s'enfuient et vinrent en criant après Halima et lui dirent: «Viens, on a tué Mohammed».

Halima et son mari coururent sur la montagne pour aller trouver Mohammed. Lorsqu'ils furent en sa présence, ils s'aperçurent que sa mine était altérée; ils le prirent, l'embrassèrent sur la tête et sur les yeux et lui dirent: «O Mohammed, que t'est-il arrivé?». Il répondit: «Trois hommes, avec un bassin et une cuvette d'or, sont venus, m'ont ouvert le ventre, ont pris tous mes intestins et les ont lavés dans ce bassin, puis ils les ont remis dans le corps, me disant: «Tu es né pur, maintenant, tu es plus pur».

Ensuite, l'un d'eux a plongé sa main dans mon corps, en a arraché le cœur, l'a ouvert par le milieu et en a enlevé le sang noir, disant : «C'est la part de Satan, qui est dans tous les hommes  mais je l'ai enlevée de ton sein». Ensuite, il m'a remis le cœur à sa place.

 

L'un d'eux avait un anneau avec lequel il m'a marqué et le troisième a plongé sa main dans mon corps et tout a été remis en ordre. Halima prit Mohammed et le ramena à la maison. Le mari de Halima dit à sa femme : «Je crains que cet enfant n'ait eu quelque accès démoniaque; viens, que nous le menions auprès d'un tel, devin très habile, qui demeure dans telle tribu; nous lui raconterons son histoire. S'il doit devenir possédé, nous le rendrons à sa mère».

Le lendemain, Halima et son mari se rendirent auprès du devin, emmenant Mohammed avec eux. Halima lui dit: «Voilà un enfant que j'ai pris à La Mecque, des Béni Qoraïsch, et que j'ai élevé; maintenant, les djins le tourmentent, comme s'il devait devenir un possédé; vois ce qui en est. Ce devin était idolâtre, ayant la religion des Arabes. Il dit : «Quel signe de possédé vois-tu en lui ?» Halima lui raconta son aventure. Le devin répliqua: «Fais approcher l'enfant pour que je l'entende lui-même, car il doit mieux savoir son histoire. Ils firent approcher Mohammed du devin qui l'interrogea sur la manière dont tout s'était passé et Mohammed lui raconta ce qu'il avait vu.

Quand l'enfant eut terminé son récit, le devin se leva, prit Mohammed sur sa poitrine et cria à haute voix : «Arabes, celui-ci est votre ennemi et l'ennemi de votre religion et renversera vos idoles».


Les hommes de la tribu se rassemblèrent et le devin leur dit: «Tuez-le, coupez-le en deux». Halima se précipita sur lui, lui arracha l'enfant et lui dit: « Tu es beaucoup plus possédé que cet enfant». Ensuite, elle ramena Mohammed à la maison. Le lendemain, son mari lui dit: «Viens, rendons cet enfant en bon état à sa mère avant qu'il périsse entre nos mains, car je lui vois beaucoup d'ennemis». Le jour suivant, Halima et son mari ramenèrent Mohammed à sa mère.  


Halima lui dit:  «Voici ton fils qui a grandi maintenant, c'est à toi à le garder».

 

Source : Le Matin

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05/09/2008
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