14.01.2009 - La boucherie de Ghazza : Les armes contestées de l'entité sioniste raciste
La Rubrique – Eclairage :
Bilan Provisoire de la boucherie de
Ghazza perpétrée par les terroristes de
l'entité sioniste raciste à compter du : 27.12.2009
****** Journée du Mercredi : 14.01.2009
Morts : 984 dont - Enfants : 315 Femmes : 80
Blessées : + de 4530
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Obus au phosphore, Dime :
les armes contestées de Tsahal
Israël est accusé d'utiliser dans la
bande de Ghazza une nouvelle
bombe qui fait des dégâts
d'autant plus grands que ce
territoire exigu est l'un des
plus peuplés au monde
Certains obus tirés sur Gaza dégagent une forte lumière et une fumée blanche comparables à celles émises par les bombes au phosphore blanc dont Israël refuse de confirmer l'utilisation
L'armée israélienne use-t-elle à Gaza d'armes prohibées par le droit international ? L'organisation humanitaire Human Rights Watch a accusé Tsahal d'utiliser des munitions au phosphore blanc. Ce type d'obus, qui dégage une forte lumière et de la fumée blanche, est utilisé comme un fumigène par de nombreuses armées occidentales, dont
Deux médecins norvégiens appartenant à une ONG propalestinienne, Norwac, soupçonnent par ailleurs Tsahal d'utiliser une nouvelle arme très puissante,
Utilisés comme fumigènes, les obus au phosphore ne font en théorie pas de dégâts parmi la population civile. «L'armée israélienne est dans une logique de zéro mort parmi les troupes, car elle veut absolument conserver jusqu'au bout le soutien de sa population. Elle utilise les obus au phosphore blanc pour faire écran et protéger ses militaires», explique Jean-Pierre Maulny, expert en armement à l'Iris, l'Institut des relations internationales et stratégiques.
Quant aux Dime, elles appartiennent à une nouvelle génération de bombes, encore peu connues, dont l'énergie se dissipe très rapidement au-delà de quelques mètres. Elles ont été développées par les Américains après la première guerre du Golfe et les conflits des Balkans «pour canaliser les explosions et réduire les dégâts collatéraux», précise Franck-Emmanuel Caillaud, le président de l'Observatoire des industries stratégiques européennes. Au début de l'offensive contre le Hamas, Tsahal avait d'ailleurs affirmé son intention de réduire au maximum les dégâts collatéraux en utilisant des bombes très précises pour cibler au plus près ses objectifs.
Éclats de tungstène
En droit international, l'utilisation de ces deux armes n'est pas «illégale».
Sur un territoire aussi exigu que Gaza, qui revendique le titre de zone la plus densément peuplée du monde, utiliser ce type de munitions revient à risquer la bavure. Ce sont les circonstances et les lieux dans lesquels elles sont utilisées qui peuvent changer la donne. En clair, si un obus à phosphore blanc tombe sur des populations civiles, il devient une arme incendiaire, interdite par les Conventions de Genève, causant de graves brûlures. Pendant
Pour l'heure, les porte-parole de l'armée israélienne ont choisi de ne pas communiquer sur le sujet, se bornant à affirmer que Tsahal «utilise des armes en conformité avec le droit international, en s'assurant de leur adéquation avec le type de combat livré et ses caractéristiques».
Source : Le Figaro
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