18.09.2008 - Les Valeurs Ancestrales : III - Sidna Mohammed, Sceau des Prophètes (Suite . . . )
La Rubrique – Les Valeurs Ancestrales :
III – Sidna Mohammed,
Sceau des Prophètes
Sur
Systèmes Chronologiques
Par : Mohammad Ibn Jarir Tabari
Selon Abou Horaira, le Prophète
Sidna Mohammed, que la
Bénédiction et le Salut
de Dieu soient sur lui, a dit :
« Celui qui par oubli, mange ou boit,
doit continuer à jeûner, car c'est
Dieu qui fait qu'il a mangé ou bu ».
Traduction : Association Al Imam AL BOUKHARI
Masjid –Mosquée- Al Kiblatayn
Suite :
Il tuait des chameaux et offrait aux pèlerins de grands repas, et faisait mettre à un endroit de grandes quantités de dattes et de gruau.
Lorsque les pèlerins accomplissent leurs tournées et qu'ils revenaient d'Arafat à
C'est à cause de ces enquêtes que Qoçayy reçut le nom de Qoraïsch. D'autres prétendent que Qoraïsch est le nom d'un cheval marin, qui épouvante tout ce qui habite la mer, poissons et autres animaux. Comme Qoçayy et son peuple avaient pris le dessus sur les Khozâ'a, on les avait appelés Qoraïsch par métaphore. Abdallah, fils d'Abbas, a dit à ce sujet le vers suivant :
«Qoraïsch qui est (cet animal) qui habite la mer, du nom duquel s'appellent les Qoraïschites».
Donc Qoçayy exerçait le pouvoir, à
Qoçayy, après avoir enlevé le pouvoir aux Khozâ'ites, avait ajouté aux prérogatives du Hidjâba et du Siqâya quatre autres attributions, à savoir : le Rifâda, le Nîrân, le Liwa et le Nadwa… Quiconque réunissait entre ses mains ces six prérogatives avait le gouvernement de
Cette distribution de nourriture s'appelle rifâda, car le verbe rafada veut dire «donner du secours». Cette coutume s'est maintenue jusqu'à aujourd'hui : le sultan fait donner un repas à Mouzdalifa et fait distribuer aux pèlerins pauvres des subsistances.
Khaïzerâne, la mère de Haroun ar-Raschid, donnait ce repas chaque année, et après elle, Zebidé, femme de Haroun ar-Raschid, fille de Dja'far al-Mançour ; ensuite Scha'b, mère de Mouqtadir.
Le Nîrân est l'éclairage par des feux, lorsque les pèlerins reviennent, dans l'obscurité de la nuit, d'Arafat, afin que personne ne s'égare sur la route de Mouzdalifa.
Le Liwa (drapeau) consistait dans la pratique suivante : chaque fois que Qoçayy faisait partir de
Le Nadwa ou conseil était une institution qui avait également été établie par Qoçayy. Pour toute affaire qu'il voulait entreprendre, il réunissait les Qoraïschites et les principaux habitants relativement aux affaires des citoyens. Elle n'avait de force si elle n'avait été délibérée dans la maison de Qoçayy où ils se réunissaient en conseil appelé Nadwa. Qoçayy avait acheté, à cet effet, une maison à côté du temple qui reçut le nom de Dâr-en-Nadwa et cette maison appartenait aux Qoraïschites. Cette institution dura jusqu'au moment où le Prophète prit la ville de
Donc, Qoçayy réunissait entre ses mains ces six attributs du pouvoir : le Hidjâba, le Siqâya, le Rifâda, le Liwa, le Nîrân et le Nadwa. Qoçayy avait quatre fils : Abd ben Qoçayy, Abd ed-Dâr, Abdou'l-Ozza et Abd-Manâf. Ce dernier était le plus jeune; c'est de lui que descend le Prophète. Qoçayy l'aimait plus que ses autres fils. On lui avait donné le sobriquet Qamrâ, à cause de sa beauté; son véritable nom était Moghîra ; mais sa mère, l'ayant amené auprès de Manâf, une des idoles qui se trouvaient dans
Abd-Manâf eut soin de conserver ces attributs et exerça le pouvoir sur
Même en dehors de l'époque du pèlerinage, Abd-Manâf faisait tuer des chameaux et en donnait la chair aux pauvres, et si le vent du nord soufflait pendant dix jours consécutifs, il tuait chaque jour un nouveau chameau. C'est lui qui introduisit la coutume d'offrir aux repas du Rifâda la boisson de miel ; il en faisait faire une si grande quantité en y employant du miel purifié que tous les pèlerins avaient à boire.
Abd-Manâf avait quatre fils : Abdou'l Schamms, l'âiné, Hâschim, Al Mottalib et Naufal, Hâschim, dont le véritable nom était Amrou, lui était le plus cher.
C'est après la mort de son père seulement qu'il reçut le nom de Hâschim, parce qu'il introduisit la coutume d'offrir aux pèlerins, aux repas Rfâda, le potage appelé therîd. A la mort d'Abd-Manâf, ses fils se partagèrent ses biens ; le gouvernement échut à Hâschim qui jouissait d'une plus grande influence que par son autorité parmi le peuple : il était appelé 'Ammrou al-Ali, à cause de son autorité. Il conservait toutes les prérogatives du pouvoir en y ajoutant encore celle du therîd.
Auparavant, on donnait à chaque homme quatre pains, du bouillon et un peu de viande. Amrou y ajouta le therîd, augmentant ainsi la portion de pain : pour cette raison, on l'appelait Hâschim, c'est-à-dire «celui qui émiette le pain dans le bouillon». A l'exemple de son père Abd-Manâf, Hâschim, même en dehors de l'époque du pèlerinage, tuait des chameaux, dont il offrait la chair aux habitants de
U
Pendant cette famine, Hâschim, n'ayant pas de provisions à l'époque du pèlerinage, parti lui-même pour
Cette coutume fut introduite parmi les Qoraïschites par Hâschim, qui, même lorsque la famine eut cessé, allait deux fois par an en Syrie, pour y faire le commerce et pour y chercher des vivres.
Les autres fils d'Abd-Manâf, Abdou'l-Schams, Naufal et Mottalib, distribuèrent également, de leurs propres ressources, des vivres aux habitants de
Cependant, ils avaient laissé le privilège du Rifâda à Haschim parce qu'il exerçait le pouvoir. Si, pendant cette famine, les fils d'Abd Manaf n'avaient pas été à
Quelques-uns prétendent que son véritable non était Haschim et Omayya un surnom. Omayya, qui avait hérité de son père une grande fortune, était traité par Haschim avec beaucoup de considération. Or, une certaine année, à l'époque du pèlerinage, où Haschim se disposait à offrir aux pèlerins les repas. Oumayya sollicita de lui la permission d'offrir, pour cette fois, le «Rifada». Haschim y consentit avec peine. En conséquence, Omayya prépara les repas et y dépensa toute sa fortune; mais le Rifada ne fut pas suffisant et les pèlerins manquèrent de nourriture.
Haschim, très embarrassé, fit immédiatement tuer cinquante de ses chameaux et compléta ainsi le repas. Ensuite, étant en colère contre Omayya, il lui dit : «Pourquoi ne t'occupes-tu pas de jeux d'enfants? et il l'exila de
L'inimitié entre les descendants de Haschim et ceux d'Omayya durait toujours : aucun membre de la famille d'Omayya, sauf Othman, ne sympathisa avec le Prophète. C'est là aussi l'origine de la haine qui existait entre Ali, fils d'Abou Talib, et Othman et, plus tard, entre Ali, Prince des croyants, et Moâwiya; c'est la cause de tout ce qui s'est passé entre eux, des dix-sept batailles qu'ils se sont livrées, de la mort de quarante mille musulmans tués à la bataille de «Siffin» et des actions de Yezid, fils de Moâwiya, dont une partie sera rapportée plus loin; tout cela est la suite de l'inimitié des familles Haschim et Omayya, inimitié qui s'est perpétuée jusqu'à ce jour.
Haschim, en mourant, laissa le gouvernement à son frère Motalib car ses propres fils étaient trop jeunes pour exercer le pouvoir et ses autres frères, Abou Schams et Naufal, étaient morts. Mottalib prit le gouvernement et se montra soigneux d'en conserver les six attributions, il avait aussi pris soin des enfants de Haschim. L'un de ces enfants Abdou L'Mottalib, encore fort jeune, se trouvait à Médine. Voici par quelle cause: une certaine année, comme Haschim se rendait en Syrie pour le commerce, étant arrivé à Médine, il y était descendu chez un habitant, l'un des principaux de la tribu de Khazradj, nommé Amrou, fils de Zaïd, fils d'Asad. Amrou avait une fille très belle, nommée Salma. Haschim la lui demanda en mariage et l'ayant obtenue, il passa un certain temps auprès d'elle et elle devint enceinte.
Ensuite, après avoir fait son voyage en Syrie, Haschim revint à Médine et donna à l'enfant que Salma avait mis au monde le nom de Schaïba. Il voulut emmener la mère et l'enfant avec lui à
Haschim ne pouvait pas le séparer de sa mère. Il le laissa donc avec elle et retourna seul à
Alors un habitant de
Il dit à l'enfant: «Quel est ton nom ?» L'enfant répondit: «Schaïba, fils de Haschim, fils d'Abd Manaf, prince des Qoraïschites, prince des Arabes, seigneur de Batha, de
Mottalib, se rappelant les dernières recommandations de Haschim, monta, le lendemain, sur un chameau et partit pour Médine. Il reçut Schaïba des mains de sa mère, le fit monter derrière lui sur le chameau et l'emmena à
Mottalib, en mourant, confia le gouvernement le Rifâda et les autres prérogatives à Abdou'l-Mottalib, dont la libéralité égalait celle d'Abde-Manâf, il triomphait, comme celui-ci, du vent du nord. Il était appelé "nourricier des hommes et des bêtes", sobriquet qui n'avait encore été donné à personne. Lorsque les hommes de l'Eléphant vinrent aux ports de
Abdou'l-Mottalib avait eu connaissance d'une tradition disant qu'un homme, du temps d'Ismaïl, voulant quitter
On dit aussi que c'était Ismaïl lui-même qui avait enfoui ces richesses. On prétend enfin que ces richesses. On prétend enfin que ces richesses. Se composaient de deux gazelles d'or, de cent épées damasquinées et de cent cuirasses davidiennes. Abdou l- Mottalib voulu creuser le puit de Zemzem, pour enlever ce trésor, dont il avait entendu parler ; mais il ne savait pas à quel endroit il devait fouiller.
Alors une nuit, il vit en songe quelqu'un qui lui dit : Lève-toi et creuse où est le puits de ton père Ismaïl, fils d'Abraham. A son réveil, Abdou'l-Mottalib hésitait ; car il ne savait pas si les objets se trouvaient au bord ou au milieu du puits. La nuit suivante, il rêva qu'on lui disait : va creuser à l'endroit où est la boue. La troisième nuit, il entendit une voix qui lui dit : Creuse à l'endroit où un corbeau noir viendra frapper le sol avec son bec. Alors il sut que le trésor se trouvait au milieu du puits, mais il n'osa pas y toucher, craignant de détruire le puits en le fouillant. Il fut très embarrassé, puis il résolut d'en retirer l'eau et d'en explorer le fond.
En commençant à creuser , il fit le vœu de sacrifier à Dieu un de ses dix fils s'il réussissait , après avoir tiré l'eau et après avoir creusé le sol et trouvé le trésor, à remettre le puits en bon état. Il creusa donc, il trouva le trésor, ensuite il remit le puits en bon état, et l'eau monta. Abdou'l-Mottalib en fut très heureux. Avec les épées d'acier, il fit faire une porte pour
Ensuite Abdou'l-Mottalib voulut accomplir son vœu, en sacrifiant un de ses dix fils dont le plus jeune était 'Abdellah, le père du Prophète, Abbâs et Hamza n'étaient pas encore nés.
Source : Le Matin
A Suivre . . .
A découvrir aussi
- 05.09.2008 - Les Valeurs Ancestrales : I - Sidna Mohammed, Sceau des Prophètes
- 03.10.2008 - Les Valeurs Ancestrales : V - Sidna Mohammed Sceau des Prophètes (Suite . . . )
- 17.10.2008 - Les Valeurs Ancestrales : VII - Sidna Mohammed, Sceau des Prophètes (Suite . . . )
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 1686 autres membres